Voici une copie de la lettre envoyée au ministère des régulations de circulations des véhicules, ainsi qu'à diverses associations, afin d'obtenir de l'aide pour pouvoir conserver cette moto qui décidément me cause bien des soucis maintenant que je suis rentré avec en France!!!;)
Je suis parti d’Australie, il y a maintenant 8 mois en Juin 2011 exactement, sur une moto de 1992, une CB Seven-Fifty. Une moto très classique, rien de bien extraordinaire jusqu’à présent. La démarche entreprise par la suite, avec l’obtention d’un CPD à l’association AAA (contact Peppina SORBARA) ne l’est pas non plus.
J’ai donc réussi à envoyer cette moto en bateau à Singapore, puis à traverser la ville légalement (car la moto étant vieille il m’était impossible de rouler sur leur territoire…), et de commencer un périple long de plus de 14000 kilomètres à travers la Malaisie, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam, le Cambodge, avec enfin un retour en Thaïlande, pour une réparation de la moto, décrassage des carburateurs, re-chromage et changement de pneu, avec en prime, elle l’avait bien mérité, un coup de peinture fraiche sur les taches ! Cette moto, qui ne m’a pas fait fausse route pendant ce temps, fut mise ensuite dans une caisse en partance de Bangkok pour arriver ensuite à Istanbul, mais dû aux inondations en Thaïlande, la moto fut redirigée sur le port du Havre.
Je rentrai de mon voyage, qui s’est prolongé en Inde et au Népal, après avoir découvert les joies de la Royal Enfield, que je laissai presque à regret à mon retour, mais pour retrouver la CB Seven-Fifty dans sa caisse il y a quelques jours.
C’est alors que commence les démarches pour conserver la moto. Cette dernière est liée à un CPD, ou Carnet de Passage en Douanes, en Australie, Canberra.
Ce qui simplifie la procédure d’importation temporaire, le complique dans un autre sens, logique ! J’ai jusqu’au 15 Mai de cette année pour l’importer définitivement, avant d’être poursuivit pour possession de biens à la consommation Australien… Alors que cette moto a tant fait pour réaliser mon rêve de voyage, voilà qu’elle se retourne elle et l’administration contre moi. En effet, j’ai réussi à contacter HONDA France SAS, qui peut me faire un dossier (délai 6 mois, 120€, soit un mois trop tard), pour me dire que la moto n’est pas aux normes, et donc me laisser dire a la DREAL (anciennement DRIRE) que cette moto doit être réexpédiée…
En admettant avoir un dossier favorable, je dois sûrement changer plein de pièces, tels les phares, les optiques, juste parce que un décret m’interdit d’avoir des pièces différentes uniquement par une estampe de l’UE (un micro-marquage il me semble sur les pièces…). Je ne connais pas grand-chose à cela, mais cela me dépasse déjà.
Je sais, cette moto pourrait facilement être achetée en France, avec moins de procédures ! Mais voilà, je suis un sentimental, fauché qui plus est, et renvoyer la moto me couterait plus qu’en acheter une en France, mais j’ai réalisé mon rêve.
La réalité m’oblige à m’en remettre à vous et votre association, afin de trouver une solution à ce problème…
Merci de suivre cette aventure!
Je suis parti d’Australie, il y a maintenant 8 mois en Juin 2011 exactement, sur une moto de 1992, une CB Seven-Fifty. Une moto très classique, rien de bien extraordinaire jusqu’à présent. La démarche entreprise par la suite, avec l’obtention d’un CPD à l’association AAA (contact Peppina SORBARA) ne l’est pas non plus.
J’ai donc réussi à envoyer cette moto en bateau à Singapore, puis à traverser la ville légalement (car la moto étant vieille il m’était impossible de rouler sur leur territoire…), et de commencer un périple long de plus de 14000 kilomètres à travers la Malaisie, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam, le Cambodge, avec enfin un retour en Thaïlande, pour une réparation de la moto, décrassage des carburateurs, re-chromage et changement de pneu, avec en prime, elle l’avait bien mérité, un coup de peinture fraiche sur les taches ! Cette moto, qui ne m’a pas fait fausse route pendant ce temps, fut mise ensuite dans une caisse en partance de Bangkok pour arriver ensuite à Istanbul, mais dû aux inondations en Thaïlande, la moto fut redirigée sur le port du Havre.
Je rentrai de mon voyage, qui s’est prolongé en Inde et au Népal, après avoir découvert les joies de la Royal Enfield, que je laissai presque à regret à mon retour, mais pour retrouver la CB Seven-Fifty dans sa caisse il y a quelques jours.
C’est alors que commence les démarches pour conserver la moto. Cette dernière est liée à un CPD, ou Carnet de Passage en Douanes, en Australie, Canberra.
Ce qui simplifie la procédure d’importation temporaire, le complique dans un autre sens, logique ! J’ai jusqu’au 15 Mai de cette année pour l’importer définitivement, avant d’être poursuivit pour possession de biens à la consommation Australien… Alors que cette moto a tant fait pour réaliser mon rêve de voyage, voilà qu’elle se retourne elle et l’administration contre moi. En effet, j’ai réussi à contacter HONDA France SAS, qui peut me faire un dossier (délai 6 mois, 120€, soit un mois trop tard), pour me dire que la moto n’est pas aux normes, et donc me laisser dire a la DREAL (anciennement DRIRE) que cette moto doit être réexpédiée…
En admettant avoir un dossier favorable, je dois sûrement changer plein de pièces, tels les phares, les optiques, juste parce que un décret m’interdit d’avoir des pièces différentes uniquement par une estampe de l’UE (un micro-marquage il me semble sur les pièces…). Je ne connais pas grand-chose à cela, mais cela me dépasse déjà.
Je sais, cette moto pourrait facilement être achetée en France, avec moins de procédures ! Mais voilà, je suis un sentimental, fauché qui plus est, et renvoyer la moto me couterait plus qu’en acheter une en France, mais j’ai réalisé mon rêve.
La réalité m’oblige à m’en remettre à vous et votre association, afin de trouver une solution à ce problème…
Merci de suivre cette aventure!
