Ajmer, ou la cour des miracles

Notre arrivee a Ajmer s'est faite assez bizarrement, car ces deux Iraquiens se sont lies d'amitie avec un local de longue date, donc il nous a propose de les suivres. Nous sommes partis pour rester chez son oncle, mais la chambre ne convenait pas a ces deux personnes d'un certain age. Il faut dire que dans cette ville la plupart des gens en transit sont des musulmans de toute l'Inde venus en pelerinage, et le comfort est une priorite qui passe bien apres celle du receuillement.



Et les chambres en general... n'ont pas de lit. Pas de mobilier non plus, ni salle de bain, en fait il s'agit d'une piece et vous apportez votre natte, ce qui est bie si vous en avez une!! On a donc opte pour un hotel standard et la les prix flamblent, une fois de plus pas pour le tourisme, mais pour le nombre de personnes arrivant pour le pelerinage.

24/24, une circulation intense... Gaffe aux poches!

Joli magasin de sucrerie locales

Combat de coq cache dans une ruelle

Des rues toujours tres busy...

Nizam Gate, la porte principale de la mosquee

Ajmer possede une ancienne Mosquee, et de toute l'Inde des familles emmenent leurs malades pour leur permettre de survivre. Il est difficile de faire 10 metres sans croiser un regard vraiment malheureux, et surtout des estropies. Dur sur le moment, ca l'est encore plus si on s'enfonce dans les rues annexes a la mosquee.

A cote de ca, nous n'avons croise aucun touriste d'Europe, ce qui fait du bien!! Mais cette ville est tres cosmopolitaine, par sa multi culture. C'est un lieu de pelerinage pour les musulmans, mais a quelques kilometres de la se trouve Pushkar, plus touristique, prisee aussi pour son temple Hinu et donc lieu de pelerinage egalement.

Le sejour de trois jour dans les rue d'Ajmer aura ete tres intense, j'ai parcouru les routes dans 4 sens differents avec Elena, je me suis fait derober mon telephone aussi.

Pour ceux qui me connaissent, je suis quand meme un sacre Geek comme on dit, j'aime ces objets "fancy" comme cet Iphone. Et bien il faut croire que le voyage forme la jeunesse, mais la patience, comme je l'ai appris au Vietnam, et aussi plein d'autres choses. La perte, due d'abord a mon inatention, ne m'a pas traumatise, car le prix d'un tel objet chez nous est tout simplement hors de prix pour une majeur partie de la population indienne, equivalent a un an de salaire. Tres vite je me suis dit qu'il farea quelqu'un, je l'espere de plus heureux, en le revendant ou en l'utilisant. Et lorsqu'on voit toute cette pauvrete extreme, on ne peut pas se lamenter sur son sort qui est de toute facon 1000 fois mieux que certains de ces gens... Et cela fait une chose de valeur en moins a surveiller!!!
Merci de suivre cette aventure!